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 une femme en Or

on baise facilement

Ce jour là, Richard avait finalisé une modélisation de la croissance d'un ensemble d'actifs financiers dans les pays émergents, ces nouveaux réservoirs de croissance qui sauvent le capitalisme de ses limites intrinsèques. Dans le vaste bureau, il y avait son assistante Murielle une femme d'âge mûre mais très excitante et Patricia une jeune femme du département Recherche et Analyse Financières. Jérôme les avait rejoint pour fêter la naissance de ce projet prometteur d'applications. Il entra avec deux bouteilles de champagne Bollinger, apprécié pour la référence involontaire à John Bollinger, l'inventeur des bandes du même nom qui peuvent afficher la volatilité des cours sur un graphique.
Pat le débarrassa en lui faisant la bise, Jérôme profita de son parfum. Il salua Murielle d'un compliment et tapa dans la main de Richard.
– Bravo PI, tu es vraiment le meilleur pour combiner tous les vecteurs de l'économie mondiale.
– Et la résultante est celui qui nous indique le profit potentiel. Répondit-il du tac au tac.
Richard s'empara d'une bouteille et la sabra d'un geste vif, le goulot vola avec son bouchon et brisa le verre d'une photo accrochée au mur. On rit pendant que Richard versait le champagne sans précaution de sorte que le premier verre déborda, mouillant quelques papiers qui traînaient sur la table de réunion. Pat lui prit la bouteille des mains pour qu'il puisse sauver ces documents et remplit les autres verres avec plus de maîtrise. Richard distribua les flûtes à Murielle, à Pat puis à Jérôme qui offrit un toast :
– À PI le génie des chiffres, digne fils de Lord Kelvin qui prétendait : « lorsque vous pouvez mesurer ce que vous énoncez et l'exprimer en nombre vous connaissez votre sujet ; lorsque vous ne pouvez pas le mesurer, lorsque vous ne pouvez pas l'exprimer en nombres, la connaissance que vous avez de votre sujet est maigre et insuffisante ».
– Joliii ! s'exclama Pat en donnant un petit coup d'épaule à Jérôme.
Ce premier contact physique ne sera pas le dernier. Dans les bavardages qui suivirent, elle mettait la main sur son avant-bras en se pliant de rire, ou elle lui touchait l'épaule en déployant sa gorge. Elle se jeta sur le sofa avec un jeu de jambes tel qu'elle les ouvrit assez pour le photographier. Sous sa courte jupe, elle portait des dessous noirs accentuant le mystère fondamental qui attire irrésistiblement le regard de l'homme. OK se dit Jérôme, elle en veut. Il s'approcha et, debout en face d'elle, il glissa une jambe entre les genoux. Elle le regardait en souriant tandis qu'il se penchait vers ses lèvres tendues. Normalement Jérôme préférait laisser venir les femmes à sa bouche, mais dans le cas présent il ferait exception à la règle ; il tomba le genou dans le coussin entre ses cuisses et lui prit la tête dans les mains en collant sa bouche à la sienne. Au terme de ce premier échange, elle le renversa à côté d'elle et lui sauta littéralement dessus.

Richard et Murielle s'en amusèrent et celle-ci lui prit la main qu'elle déposa sur sa ronde poitrine. Elle rougissait par plaques jusque dans le cou. Richard l'embrassa donc et la serra fort en la plaquant sur son sexe durcit. Il la souleva pour la déposer sur la table et s'installa entre les jambes ouvertes, la jupe remontée en haut des cuisses. Elle déboutonna son corsage et révéla ses seins dans un soutien push up de couleur chair dont Richard alla laborieusement défaire l'attache et les deux globes de chair s'offrirent à la caresse. Il descendit les mains pour tirer la jupe dont elle avait ouvert le zip. Penché il lui retira encore le slip et revient vers elle pour engouffrer le visage dans l'entre-jambes. Il la langua jusqu'à ce qu'elle l'attira vers ses seins. En passant il s'essuya le visage sur le ventre avant de se coucher dans le corps de Murielle qui respirait bruyamment toute l'émotion ressentie de la pénétration.

Jérôme n'en menait pas large sous les assauts de Patricia, mais il tenait le bon bout. Dans le va et vient, elle glissait ses tétons proéminents dans la toison du torse. Elle le gavait de baisers et la salive lui coulait dans le cou. Soudain elle se cambra tout en écartant les cuisses pour bien contenir le pénis qui pulsait d'excitation. Elle hurla comme un animal blessé. C'est étrange cette similitude entre un cri de plaisir ou de douleur ; probable base du sadisme : le divin marquis torturant ses personnages pour que le cri soit véridique et non la feinte du plaisir.

La jouissance sonore de Patricia sur un Jérôme tendu par l'éjaculation, encouragea les deux autres à conclure un orgasme quasi concomitant. Richard s'affala dans un coin du sofa libéré par le couple entrelacé. Jérôme lui sourit. Murielle vint s'assoir dans les bras de Richard. Ce fut une belle partie de plaisir chacun profitant bien de l'autre. L'amour est encore ce qui se fait de mieux comme rapport social entre des personnes. Dans la finance, on baise facilement, sans doute pour évacuer le stress. Mais Jérôme se souvenait d'une autre partie de baise, on ne peut plus rare, avec Natacha, une senior business analyst qui supervisait quelquefois ses projets.


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